Avez-vous déjà tenté de suivre un régime afin de perdre du poids? Succès?
Je n’ai jamais aimé les régimes, les diètes. Peut-être parce que je n’ai jamais vraiment réussi à en suivre un.
Trop peu d’envie de couper, de me restreindre, de manger de la soupe au chou pendant 10 jours.
Je n’ai jamais fait de régime jusqu’au jour où mon ostéopathe m’a demandé quel était mon groupe sanguin et proposé de tenter de suivre le régime selon mon type de sang. Juste pour voir si ça allait m’aider, réveiller ma tête endormie et mon dos endolori de toute cette digestion bloquée.
L’argument n’était pas mon poids, ma silhouette, les tailles de pantalons à petits chiffres.
L’argument massue était mon dos. Celui qui me faisait souffrir depuis des années, qui me rappelait que j’avais des limites, de grandes limites.
J’ai tenté le coup. Ce n’était pas un régime. Je mangeais en quantité illimitée. C’est seulement que le l’éventail de choix venait de rétrécir dramatiquement. Un pull de cashmere à la sécheuse. Mais j’étais décidée, pour la première fois de ma vie.
Je suis allée m’acheter le livre en sortant de chez l’ostéopathe et suis passée directement au magasin d’aliments naturels.
Ouf, quel dépaysement! Je devais parfois regarder le nom de l’aliment dans le livre et chercher sa correspondance sur les étiquette tellement il ne me disait rien!
J’ai tout jeté ce que je ne devais plus manger du frigo et du garde-manger. Table-rase.
Durant un an et demi, je n’ai mangé que ce qui était classé « bénéfique » par ce type d’alimentation. Si ça devait fonctionner, je le saurais bien assez vite. Pas de temps à perdre.
J’ai vu des résultats après deux semaines à peine. Mes facultés mentales : revenues, mes maux de dos : adoucis. J’arrivais à rester éveillée durant mes cours et heures d’études. Je pouvais travailler toute la journée debout dans un café.
Par contre, plus personne ne voulait m’inviter à manger chez eux. Dans le genre compliqué, ce type d’alimentation battait des records puisque chaque catégorie d’aliments en comporte certains qui sont bénéfiques et d’autres à éviter.
« Manges-tu du poissons? » Oui, mais pas de saumon fumé, de sole, de morue… »
Plus de produits laitiers, de blé, de tomate, de viande, de poivrons. Une grosse pizza garnie d’aliments à oublier. Mais je le faisais avec un immense bonheur. Je me sentais revivre, tellement bien!
Pendant un an et demi, j’ai eu une énergie magnifique et une taille affinée par la bande. On aime bien les effets secondaires de ce type, n’est-ce pas?
Et je suis devenue enceinte. Et mon corps a demandé de la viande et du lait. Je l’ai écouté. Mon bébé est arrivé… avec des coliques intenses. J’ai coupé le lait, les produits laitiers.
Et un autre bébé est arrivé et mon corps était déjà troublé par le manque de sommeil, le manque d’exercice. Je n’avais pas la tête à écouter ses messages. Je mangeais ce qu’on m’offrait. Un autre bébé à coliques. J’aurais dû écouter.
Je suis allée voir des spécialistes en santé naturelle. Intolérances à la caséine (la protéine des produits laitiers de vache), au gluten, au porc, aux oeufs, aux arachides.
Ah bon! Seulement ça? Après avoir eu des hauts et bas glycémiques, j’avais intégré beaucoup de beurre d’arachide et d’oeufs à me petits-déjeuners. Trop.
Ces deux intolérances sont disparues. Mon corps avait simplement besoin d’une pause.
C’est ainsi, avec toutes ces aventures alimentaires, en passant par le crudivorisme, que j’ai compris qu’il n’y avait pas un régime miracle, une façon de manger pour tous.
Si les principes du crudivorisme et de l’alimentation hypotoxique sont géniaux, leurs recettes ne seront pas toutes aussi bien digérées et n’auront du coup pas les mêmes incidences sur tous les différents individus.
« Il faut tout réinventer. Il faut se réinventer. Il faut se colorier. » Alex Nevsky
On a tous un corps différents, une ADN particulière, une génétique capricieuse.
On est des Princesses au petit pois. C’est juste que certains d’entre nous l’avons écrasé sous les matelas. Mais il est là, le petit pois. Si on le sent – que ce soit sous forme de fatigue, de tiraillements, d’arthrite, d’ostéoporose, de maux de dos chroniques, de dépressions – il ne faut pas l’écraser sous nos « trop difficile », « trop compliqué », « je ne pourrai jamais me passer de fromage », « mais là, qu’est-ce que je vais manger, il ne reste plus rien! ».
Au lieu de penser à couper et de fixer notre esprit sur tout ce qui ne fera plus partie de notre alimentation, pourquoi ne pas ajouter ce qui fait du bien à notre corps – de légumes feuilles, des choux, des crudités, des grains entiers?
On pensera à couper après, un repas à la fois. Et, en se fixant sur le bienfaits : l’énergie qui vibre de nouveau, le poids en moins, les douleurs qui disparaissent, c’est plus facile de passer devant le comptoir de pâtisseries du boulanger du coin sans tiraillements avec un look de Saint-Bernard, la salive qui touche le sol.
Et vous savez, personne ne nous empêche d’humer. À plein poumons. C’est tellement bon! Et de remercier.
Depuis quelque temps, j’aide les femmes qui, comme moi, ont des défis de santé, à modifier ce qu’elles mettent dans leur assiette afin qu’elles retrouvent la qualité de vie qu’elles méritent.
Je leur ai fait un petit cadeau que je vous partage :
J’explique dans ce document les fausses croyances qui nous poussent à faire des régimes x ou y ou à ne pas les faire.
Bien se nourrir, ça ne doit pas être compliqué. Et je vous partage quelques-uns de mes aliments préférés. Ils vous permettront peut-être de vous retrouver, de vous réinventer. De revoir la nourriture comme ce qu’elle est : un carburant pour chacune de vos 100 trilliards de cellules. Pas une doudou pour panser nos maux. Ni du LSD pour neurones endormies. Du carburant, tout simplement.
Je souhaite que cet outil soit un premier coup de pouce dans la bonne direction, celle d’écouter votre corps, ses demandes.
Il me fera plaisir de vous aider, à travers toutes ces modes alimentaires, afin de trouver votre propre voie et de garder votre petit pois bien entier, au creux de votre main, comme le trésor qu’il est.
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