Parfois, on le perd. Parfois, on le prend. En tant que maman, j’ai l’impression qu’il me glisse entre les doigts la majorité du temps et, lorsque je tente de le rattraper, ce n’est pas toujours beau. Le contrôle…

 

Chaque fois qu’il est question de contrôle, qu’on l’ait perdu en route il y a bien longtemps ou qu’il vienne nous donner un sentiment de puissance, il est aussi question de jeu de force. Et, selon moi, aucune des deux extrêmes ne riment avec bien-être.

 

On comprend bien pourquoi la perte de contrôle n’a rien de joyeux, mais avoir le contrôle, n’est-ce pas ce qu’on souhaite toutes? Peut-être pas. Voyons de plus près ce que j’entends par là.

 

La perte de contrôle

 

Nombreuses sont les femmes qui me mentionnent avoir perdu le contrôle sur leur corps dans les dernières années. Elles ne se reconnaissent plus. Tout ce qui fonctionnait avant semble leur causer du tort maintenant.

 

D’autres me disent manger leurs émotions, sombrer dans leurs compulsions alimentaires sans pouvoir s’arrêter. Absence de contrôle. C’est l’objet de la compulsion qui les arrête : la fin du sac de pop corn, de chips ou le pot de crème glacée. C’est lorsque le garde-manger est vide, que le réservoir d’essence de la voiture l’est aussi et le dépanneur beaucoup trop loin pour considérer y aller à pied. Fin de l’épisode compulsif. Jusqu’à la prochaine perte de contrôle.

 

D’un point de vue énergétique, je vois le contrôle comme une séparation. Lorsqu’on perd le contrôle, c’est comme si on sortait du corps et qu’on le regardait d’en haut. On prend la fuite. C’est d’ailleurs souvent le cas, de sortir de son corps ainsi, quand la douleur est trop grande.

 

Mais qui gardera le fort si vous n’y êtes plus? Personne. Voilà pourquoi vous vous retrouvez aussi vulnérable et fragile.

 

Et si vous reveniez dans ce corps, dans tout son inconfort, ses pulsions, ses besoins? Que vous en étiez entièrement consciente et que vous les accueillez avec curiosité plutôt que de fuir leur atrocité?

 

C’est pour moi un des chemins les plus efficaces vers la guérison et l’amour. Lorsqu’il y a perte de contrôle, on réunit le cœur, la tête et le corps. Alors là, on arrive à naviguer dans le bien-être.

 

Le contrôle

 

Le contrôle a une énergie de raideur, de rigidité, de dureté même. Une énergie envahissante et écrasante. Une énergie de Germaine.

 

Cette énergie-là, on la porte toutes à nos heures même si c’est difficile à assumer et affirmer. « Je suis une Germaine. J’aime contrôler mon environnement. Le chaos est mon ennemi et je le détruis. »

 

Lorsqu’on entre dans le corps énergétique de la Germaine, c’est comme si on créait une division dans notre énergie, encore une fois. Il n’y a pas d’union dans le contrôle. Il y a un dominant et un dominé.

 

Et ce qui domine, c’est la peur. La peur de perdre le dit contrôle, que tout bascule, que vous ayez à gérer la tempête énergétique en vous et autour de vous. Alors vous écrasez ce qui fait trop de bruit, qui bouge trop vite, qui vous étourdit.

 

Si vous désirez contrôler, dominer ainsi, c’est qu’une part de vous bouillonne et demande à s’exprimer. Une part de vous a faim et ça vous fait peur de l’écouter, de la nourrir. C’est l’enfant en vous? L’ado rebelle?

 

Et si vous la laissiez prendre le dessus? Qu’est-ce qui pourrait arriver?

 

 

Ce serait la fin de votre monde? La fin d’une façade peut-être.

 

Vouloir contrôler, c’est limiter votre accès à l’énergie. C’est être têtue et ne pas vouloir ouvrir ses œillères. C’est penser qu’il n’y a pas de beau en dehors de ce qu’on domine. C’est refuser de lâcher prise et de s’ouvrir à la générosité de l’univers, de recharger ses réserves d’énergie.

 

La rigidité est la cause première des fractures. Lorsqu’on est flexible, la vie s’adapte, mais lorsque le contrôle prend toute la place, alors ça fait des dégâts. Plus vous serez rigide, plus vous compresserez l’énergie qui ne pourra qu’exploser éventuellement. Une autre fuite énergétique.

Plus vous contrôlerez ce qui entre dans votre bouche ou dans votre vie, plus vous vous rapprocherez de l’autre extrême : la perte de contrôle.

 

Comment s´exprimera-t-elle? En burnout. En compulsion alimentaire. En dépression. En fibromyalgie. En divorce.

 

Bravez la peur et faites confiance. Laissez de la place à chaque femme que vous avez été et alimentez-les : l’enfant, l’adolescente, la jeune adulte, la mère. Soyez brave. Soyez vulnérable. C’est cette vulnérabilité, lorsqu’elle est assumée qui vous redonne toute votre puissance, qui vous permet de traverser le chaos en toute aisance, flexibilité.


 

C’est Pâques. C’est l’heure de laisser tomber les armes et de ressusciter de vos peurs et du contrôle. Et pour vous redonner vie, je vous invite à Alimentez votre bien-être avec moi pour les 10 prochaines semaines. Voyez tous les détails ici

 

.